De nombreux élus et associations ont pris la parole : Confédération Paysanne, producteurs, associations représentant les victimes des pesticides, apiculteurs, jardiniers dont le Jardin Bourian, associations naturalistes dont la LPO Lot, etc.
Répression à prevoir…
Eric Petiot était présent. En 2006, pendant la 1e guerre de l’Ortie, il a été la cible de la Direction Générale de la Répression des Fraudes, son ordinateur confisqué avec la menace de 2 ans de prison et de 75 000 € d’amende. Aujourd’hui, il préfère parler des contacts positifs qu’il entretient avec ces étudiants et de leurs échanges de savoir-faire. Il est l’auteur du livre « Les soins naturels aux arbres » aux Editions de Terran - 2008.
L’industrie la seule a pouvoir financer les procédures
Il est inacceptable que seuls les produits brevetés soient tolérés, car l’industrie est la seule à pouvoir financer les procédures d’autorisation. Cela équivaut à s’approprier ce qui appartient au domaine public.
Les brevets ne sont pas une garantie pour la santé
Plusieurs personnes ont fait la comparaison avec les lois en préparation pour les semences. Là aussi, l’obligation de breveter exclue et défavorise les petites et moyennes exploitations agricoles et entreprises de semences. Et c’est grave car les brevets ne sont même pas une garantie pour la santé. Malgré les normes, les substances toxiques s’accumulent dans l’environnement et l’eau potable, comme on peut constater sur le site du ministère de la santé*.
De surcroît, le ministère de l’Agriculture souhaite confisquer les dossiers d’autorisation à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). La responsabilité ne sera donc plus politique mais réservée à des experts dont on ne connaît pas la neutralité.
Des entreprises PME’s brisés sur des faux contextes
Des lois qui autorisent uniquement des produits brevetés auront des conséquences sanitaires, sociales et économiques. Et pourtant, le marché de l’agriculture et du jardinage naturel pourrait créer un dynamisme local et de nombreux emplois. Ce ne sera pas le cas si les paysans, les jardiniers et les producteurs des semences, de plantes et de produits naturels sont continuellement mis hors la loi et leurs entreprises brisées sur des faux contextes.
En avril, la loi d’avenir agricole sera examinée au Sénat, en séance publique.
Pour se tenir informé et défendre l’utilisation et la vente des produits naturels, un patrimoine collectif : http://www.aspro-pnpp.org/
La logique derrière cette proposition de loi déchiffrée…
http://www.actu-environnement.com/a…