4 août 2010, 31 mars 2011
Observation environnementale.
Nous y sommes ; avons nous une idée de la durée de « vie » d’un crottin (de cheval), je veux dire de la durée de son état le rendant identifiable au premier coup d’œil ?
Variable assurément et très dépendante de la météo, des accidents, de la collecte ; j’aurais malgré toutes ces incertitudes dit dans le cas qui m’occupe, l’émission ayant eu lieu dans un chemin vicinal intramuros au mois d’août 2010, trois jours, quatre au plus pour son intégrité physique (chemin touristique) et une semaine pour son élimination microbienne et entomologique en l’absence de collecte pour fumure de bégonias.
Que nenni ! alternances de soleil et de pluies d’orages, piétinement mais prudents tout de même, cyclotourisme et passages de brouettes rien n’y fit, le crottin restait là, intègre, bel amas de boules herbeuses vert passé à peine digérées, offert à la pelle du collecteur et de la voirie communale et ceci jusqu’à peu avant octobre ! Un crottin de grande cohésion.
Puis, je ne m’amusais plus de le voir chaque jour évoluer si peu qu’il m’inquiétait les semaines passant.
Puis, les pluies d’octobre eurent raison du sommaire édifice qui gagna en surface ce qu’il perdit en altitude.
Cependant la texture, la couleur passée du vert fade au vert bronze, indiquaient une belle et farouche résistance à la longueur du temps que je vais accélérer car voici, nous y sommes.
Neige, gel, vent d’autan, ultra violets et infra sons, adversités de tout genre et de niveau n’ont résulté qu’une lente agonie plurimensuelle (8mois) de ce crottin d’exception.
Nous y sommes, les fortes pluies de mars viennent de laver les restes encore très visibles il y a peu.
Nous y sommes et ce n’est pas amusant. Le cheval dont est issu notre sujet venait certainement d’être traité avec un vermifuge de nouvelle génération ( avermectines ) dont l’efficacité n’a d’égales que la toxicité pour tout ce qui est vivant (insectes, bactéries, champignons, micro-organismes, vers de terre et petits animaux poissons, musaraignes…) et la stabilité de la molécule dans la nature. Malgré quelques fautes voici une adresse internet qui nous en dit plus et un très long « PDF » (article) québécois sur le sujet (un résumé en page 7). Un article de 2007 , déjà, comme le temps passe !
Je n’ai pas fait de photographie c’eût été lassant pour ne pas dire plus.
Merci de m’avoir lu.
Ps : Le collecteur d’engrais gratuit a bien fait de s’abstenir.
La voirie n’a pas fait son travail.
Le prochain crottin ira à l’incinérateur dans la méconnaissance d’un traitement approprié. jjL