Ma propriété est en réserve de faune sauvage et j’ai pris, dès mon arrivée, contact avec le service concerné à la DDT (DDEA), pour obtenir une autorisation préfectorale.
Et sur le terrain, c’est un représentant de l’APIL qui m’a conseillé pour les premières manips.
C’est donc la 2e année que je pose des pièges à ragondins .
Il y a tout en bas du terrain, une zone boisée humide. Après de nombreuses discussions et quelques mois de réflexion, j’ai décidé de maintenir, par un piégeage régulier, une population raisonnable de ragondins.
Avec 3 portées par an et les jeunes à l’automne prêts à se reproduire, j’aurais pu être rapidement débordée par la situation.
Je n’avais pas prévu que cette activité me réserverait de magnifiques surprises.
Fin avril, une martre , la semaine dernière une genette . Sans oublier le crapaud , le hérisson , le rat musqué, les ragondins aussi bien sûr et souvent rien !
Dans ce cas là , je reviens le nez dans les chaussettes et j’en profite pour observer le reste.
Les animaux sauvages, les petits carnivores de Midi-Pyrénées.
Je me doutais bien qu’une fois libres, elles fileraient dans la nature. Pas tout à fait, enfin pas de la même façon.
La martre oui. J’ai voulu filmer son départ, elle m’a grillé de vitesse elle a sauté dans l’arbre le plus proche à la vitesse de l’éclair incroyable ! Et de proche en proche elle a regagné la terre ferme de l’autre côté du ruisseau, sur une presqu’île où elle doit avoir ses quartiers (nid, terrier, je ne sais pas).
La genette, elle, a pris son temps, elle était très calme, même dans la cage, sinueuse, silencieuse, un drôle de regard.